Notre école d'aïkido

L'école est fondée en 1972. Elle acquiert ses propres locaux en 1991 à Saint-Privat. Grâce à plusieurs vagues de travaux bénévoles, notre structure offre un lieu de pratique et de vie fonctionnel et convivial : un petit dojo de méditation et de pratiques douces, un grand dojo de 180 mètres carré ainsi qu’un vaste foyer.

 

Nos locaux hébergent d’autres pratiques martiales (cours à l’année, ateliers ponctuels et stages) avec lesquelles le partage se veut toujours enrichissant.

 

ôdōjō n’est ni un club sportif, ni un gymnase, mais une école où se conjuguent discipline et convivialité et qui requiert les énergies de tout un chacun dans un esprit de partage et de recherche collective.

 

Trois instructeurs sont chargés des enseignements. Jean-Jacques Roux, Christine Ottl et Mathias Truchet qui pratiquent tous trois l’aïkido et les arts-martiaux depuis plus de trente cinq ans.

Les spécificités de notre pratique

ôdōjō propose une pratique technique de l’aïkido qui diverge de celle enseignée dans les fédérations actuelles sur un certain nombre de points élémentaires mais fondamentaux : évitement de tout mouvement de recul, de traction, de repli sur soi lors de l’exécution d’une technique, l’utilisation systématique de la contre-poussée. Ces éléments ont des conséquences cruciales, certes sur l’efficacité technique dans le combat, mais surtout sur ce qui nous importe le plus, la structuration énergétique, psychique et mentale induite par la pratique.

 

Un outil de développement personnel et relationnel

L’école recentre la pratique sur la posture (l’état d’être et de se tenir) ainsi que les principes fondamentaux de l’aïkido, plutôt que de s’attacher aux seules techniques à proprement parler. Aussi l’élève intègre des notions de lâcher-prise, de rapport espace-temps, d’ancrage à la terre, de vide, d’absorption, de souplesse, de zen attitude face à l’agressivité... autant de principes à travers lesquels le pratiquant peut créer sa propre technique ou grâce auxquels le geste juste peut s’inviter.

En focalisant la recherche sur les principes, le débutant ou l’initié peut efficacement adapter le travail sur le tapis à sa vie quotidienne et ainsi changer certains comportements personnels qui peuvent s’avérer délétères.

En aiguisant le travail sur la posture et la notion de territoire, le pratiquant apprend à se tenir, à être, à s’exprimer, à trouver sa place, à gagner confiance et aplomb dans l’adversité, persévérance et foi en lui.

La pratique vise également à développer la conscience du geste, du faire et de l’état d’être, dans le moment présent, dans l’ici et maintenant. Ce en quoi c’est une méditation en mouvement. Un yoga martial.

La pratique n’est pas solitaire comme la plupart des pratiques de développement personnel, mais elle nous confronte à l’autre car nous sommes en relation avec un, voire plusieurs adversaires/partenaires. Ce qui, au-delà du personnel, implique le relationnel.